Sécheresse en Californie : l’enjeu capital de la gestion de l’eau

Sécheresse en Californie

La population californienne est de plus en plus ouverte à l’idée de boire une eau issue de la filtration et la purification des eaux usées. Le facteur beurk ou « yuck factor » en anglais, est donc en passe d’être brisé dans cet Etat de la côte Ouest des Etats-Unis. Et pour cause : une sécheresse historique y persiste depuis 2012, la pire depuis 1200 ans.

Bientôt une usine d’épuration des eaux usées en Californie ?

Un sondage du Public Policy Institute of California effectué en juin montre clairement que la question de la pénurie d’eau est devenue, pour la première fois, une préoccupation majeure des californiens (39%), devançant l’économie et l’emploi (20%). L’eau se fait rare à tel point que les agriculteurs vont la puiser dans des nappes souterraines qui remontent à l’âge de glace, plus profondes que les nappes phréatiques. Quant aux particuliers, notamment ceux possédant un jardin avec piscine, ils sont contraints de modifier leur style de vie.

Il n’est pas rare désormais de voir, dans les quartiers huppés de Los Angeles notamment, des habitants qui comblent leur piscine ou d’autres qui installent du gazon synthétique pour garder un semblant de verdure tout en évitant l’arrosage. Les amendes pour gaspillage d’eau peuvent s’élever à 10 000 dollars ! Dès lors, l’idée de recycler l’eau s’impose d’elle-même.

Dans un futur proche, Los Angeles sera alimentée en eau recyclée grâce à un imposant complexe utilisant la haute technologie pour purifier les eaux usées. Après son traitement par microfiltration, osmose inverse et ultraviolets, l’eau deviendrait plus propre que celle du robinet, si l’on croit Denis Bilodeau, vice-président du Groundwater Replenishment System d’Orange County (GWRS), qui assure que sur le plan technique, ce projet est très faisable.

Vers une prise de conscience en France

La France est elle aussi concernée par la question des changements climatiques et la raréfaction des ressources naturelles. Certes, il est actuellement interdit de déverser l’eau traitée dans la nappe phréatique, l’eau épurée étant rejetée dans la mer et les rivières, mais certains phénomènes, comme la sécheresse qui a touché le pays cet été, poussent les parties concernées à adopter des mesures plus souples à même de permettre une meilleure adaptation aux différents changements climatiques qui menacent de modifier radicalement les méthodes adoptées actuellement dans les différents secteurs d’activité.

Si l’irrigation des cultures par les eaux purifiées a été autorisée en 2010, d’autres inventions et équipements peuvent contribuer aux efforts de réduction et de raisonnement de la consommation d’eau. C’est d’abord par une prise de conscience de ses propres usages que chacun peut agir personnellement pour limiter le gaspillage. Plusieurs appareils électro ménagers permettent actuellement de connaître ses consommations réelles. Les pommeaux de douche Nebia®, développés par une start-up californienne permettent d’économiser 70 % d’eau lors d’une douche classique. De même, en fonction du type d’habitat et des usages du consommateur, les chauffe-eau modulaires Twido® sont en mesure de garantir une économie d’eau et d’énergie atteignant les 70%. Ces nouveaux équipements tendent à dessiner sans nul doute l’avenir de la consommation responsable et durable.

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